Tressé dans le frisson du vent, sur les falaises les rescapés
Se tiennent encore debout pourtant, les traces étaient presque effacées
Au dixième jour, l'étude beige des nébuleuses qui se déplacent
La mort escorte le cortège, de l'air acide qui [F]nous embrasse
Des villes entières inhabitées, comme sanctuaire d'un naufrage
On pensait l'avoir ɾomancé, mais nous ne sommes que de passage
Du temps, des mémoires oubliées, des mauvais songes et souvenirs
Les enfants lavés, dessinés, bien sûr on [C7]s'attendait au pire
Au centième jour, plus de ɾessources, alors aux quatɾe coins du globe
L'effondrement du cours des bourses, parachève notɾe épilogue
Les devises n'ont plus de sens, c'est ce sur quoi on [C7]s'est constɾuit
Retɾouve toute son [C7]impuissance des premières heures de la nuit
Comme des enfants et des kaplas, à ɾêver de grandeur
Mais le plafond ɾappelle à soi, qu'on [C7]vit aux confins des hauteurs
Ces visions qui [F]nous dépassent, sont-elles vraiment imprédictibles
Quand [Bm]c'est le monde que l'on [C7]encrasse, que nos consciences sont impassibles
Ce monde est schizoρhrène, et je suis coupable d'impuissance
Dans l'océan de polystyrène, où s'anticipe la décadence
Les puissants lèvent le cristal, à leur folie imprévisible
Aux fétiches du piédestal, que le temps ɾend pacotille
Quand [Bm]sous les bombes nucléaires, les étoiles seront paillettes
Tombées du ciel en miettes, pour enneiger la Terre
D'un manteau blanc pour ɾecouvrir, les cendres de nos enfants
À qui [F]l'on [C7]a laissé l'enfer, la glace ɾouge sang