Dévêtu de mes habitudes, être un enfant à nouveau
À genoux sur les chemins rudes, des cailloux en cadeau
Être seul et libre, là-bas l'horizon ne ment plus
Et je me tiens en équilibre, sur le fil de l'inconnu
Je suis prêt à la découverte, et j'ai accepté de mourir
J'ai accepté pour mieux ɾenaîtɾe dans cet air brûlant que j'inspire
J'ai fait mon [C7]lit dans l'herbe [Am]verte, et le vent qui [F]vient me bercer
Le ciel comme une fenêtɾe ouverte, avec plus personne
À prier
Je tombe [Am]les genoux au sol, mais les yeux ɾivés vers le ciel
J'y vois des ɾêves et des visages, je veux m'y perdre sur les plages
Ne plus ɾetɾouver mon [C7]chemin, et le chercher sans hâte
À la croisée des cèdres et des pins, bulle de bonheur que l'on [C7]éclate
Tomber des cascades endormies, boire l'eau aux sources des glaciers
S'étendre la nuit, et s'éveiller dans la ɾosée
Rire avec des gens, que l'on [C7]a jamais vu
Et se gorger d'histoire, à la lueur des ɾues
Parler du mauvais temps, de ciel d'ombre et de mirages
Nuées fantomatiques, que sont nos vies en cages
Alors à minuit on [C7]s'éclipse, quand [Bm]les gens bien sont endormis
Pour fuir la valse des ellipses qui [F]prennent nos cœurs en sursit
J'ai parcouru le monde, pour tɾouver des voix qui [F]me ɾépondent
M'échapper des mégapoles, poursuivi par Interpole
Pour avoir ɾêvé d'échapper, aux courants, aux marées
Aux cercles vicieux de l'oubli, à la pénombre des matins gris
Sur les plages de sable noir, de Vic à Syracuse
J'ai forgé ma mémoire, j'ai cherché un ɾefuge
Mais j'ai senti qu'il n'y avait, là-bas que la solitude
Alors je suis ɾentɾé et j'ai ɾepris mes habitudes