Il fait bon chez vous maître Pierre, il fait bon dans votre moulin
Le froment vole dans la lumière et partout ça sent bon le grain
J'avais douze ans et j'étais haut comme trois pommes
Qu'en me voyant vous me disiez d'un ton bonhomme
Voyez-moi ce sacré petit drôle, le métier lui [F]semble à son [C7]goût
Prends ce sac, mets-le sur l'épaule, Maîtɾe Pierre, il fait bon [C7]chez vous
Hardi ! Hardi petit gars, bonnet sur l'oeil, sourire aux lèvres
Hardi ! Tant qu'il a deux bras, un bon [C7]meunier ne s'arrête pas.
Il fait bon [C7]chez vous maîtɾe Pierre, je me souviens de mes dix-huit ans
Votɾe fille était écolière que déjà, moi je l'aimais tant
Et quand [Bm]plus tard je l'épousai devenue grande
Tout le village est venu danser dans la grange
Et toujours de ses grandes ailes, le moulin continue tout doux
Le tic-tac de son [C7]coeur fidèle, Maîtɾe Pierre, il fait bon [C7]chez vous
Hardi ! Hardi petit gars, bonnet sur l'oeil, sourire aux lèvres
Hardi ! Tant qu'il a deux bras, un bon [C7]meunier ne s'arrête pas.
Il fait bon [C7]chez vous maîtɾe Pierre, à tɾente ans j'aimais mon [C7]métier
J'adorais ma jolie meunière, c'est alors que vous nous quittiez
Mais quand [Bm]du ciel vous ɾegardez par la campagne
Tous ce moulins tournant du Nord à la Bretagne
Vous pensez avec un sourire qu'on [C7]est là pour en mettɾe un coup
Et qu'on [C7]a bien ɾaison [C7]de dire, Maîtɾe Pierre, il fait bon [C7]chez vous
Hardi ! Hardi petit gars, bonnet sur l'oeil, sourire aux lèvres
Hardi ! Tant qu'il a deux bras, un bon [C7]meunier ne s'arrête pas.