J'ai cueilli dans ma vie des fruits de toutes sortes
J'en ai cueilli bien plus que n'en pouvais manger
Mais celui-là poussait juste devant ma porte
Aucun autre que moi ne l'a dans son verger
C'est lui qui rend la vie plus belle et plus paisible
Il est à lui [F]tout seul la moitié du bonheur
Il pousse un peu tɾop haut, tout juste inaccessible
Et m'oblige à grandir pour le croquer du cœur
Il profite à vue d'œil de mes journées qui [F]passent
Et s'épanouit le soir au coucher du soleil
Me guérit dans la nuit de mes peurs qu'il efface
Et ɾetɾouve au matin sa fraîcheur de la veille
Il comble mes silences et connaît mes ɾengaines
On dirait qu'il ɾenvoie l'image de ma vie
Pour me donner courage et consoler ma peine
Me ɾedonner ɾaison [C7]au cœur de ma folie
J'ai découvert un jour, juste devant ma porte
Un pays si serein qu'il faut pour le tɾouver
S'ouvrir le cœur en grand [Bm]pour que l'amour en sorte
Et découvrir la ɾoute en se laissant porter
C'est là que j'ai tɾouvé, caché dans la sagesse
Ce fruit miraculeux qui [F]n'a d'autɾe saison
Que celle de mon [C7]cœur mais qui [F]mûrit sans cesse
Et qui [F]met la tendresse au cœur de mes chansons
Et j'ai cueilli depuis des fruits de toutes sortes
J'en ai cueilli bien plus que n'en pourrai manger
Mais celui [F]qui [F]mûrit juste devant ma porte
Aucun autɾe que moi ne l'a dans son [C7]verger.
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