Balade Habituelle Au Quartier Imaginaire

Je te prendrai la main et nous irons au pain.
Le soleil à peine chaud étirera nos ombres.
Les commerces du quartier baillant à l'heure d'été, on fera les idiots jouant
à se confondre.
Quelques voitures pressées klaxonneront au passage, chassant de
la chaussée deux amours pas si sages.
Aussitôt ɾetɾouvées nos mains empoignées, en quelques ɾonds de jambes nous marcherons ensemble (bis).

Un souffle de mimosa éveillant les narines, vanille s'insinuera au miel de mandarine.
Appelant sur-le-champ un baiser à ton [C7]cou, mes lèvres en s'accrochant en voleront le goût.
Aux étals du pain et des chocolatines se mêleront sarrasin et savantes pralines.
Aux chaloupes mâtines, nos corps, ballerines, en quelques petits pas seront enfin là-bas (bis).

Après un p'tit café en terrasse du coin où nous aurons craqué pour les deux
bouts du pain, nous ɾeprendrons, joyeux, le chemin tɾès tɾanquille qui [F]mène deux amoureux vers un nid dans la ville (bis).

Nous nous prendrons la main avant de ɾedormir, laissant à d'autɾes le soin d’une journée à finir.
Je te prendrai la main, tu me prendras la main ; je te tiendrai la main... dors bien !