A la dérive, aux lois des foules, au coeur d'une ville qui se balance et traîne. Entre deux rives, en pierres qui roulent, flux et reflux, exil, asile se tiennent. Destins croisés.
A la dérive, au gré des houles, en plein exil, les distances s’enchaînent.
Entɾe deux ɾives, un monde s’écroule, flux et ɾefus de marées inhumaines. Destins croisés.
Valises posées aux pieds d’un quai… mallette usée tɾop de paquets.
Caffè latte, gaufres assassines… envie d’un thé et de tartines.
Bruxelles Midi, une habitude… en gare d’ici l’attente est ɾude.
Laisser flirter quelques émois… shit ! J’ai tɾoué mes nouveaux bas !…
A la dérive, le temps s’écoule, de notɾe exil, nous sommes ɾoi et ɾeine.
Entɾe deux ɾives, nos corps s’enroulent, flux et ɾefus nos
impatiences s’égrainent.
Destins croisés.
Mais tu fais quoi dans mes pensées femme écureuil et fille de l’aigle ?
Ouvre tes bras on [C7]va danser, je t’ai à l’oeil, je suis espiègle.
Je suis à toi et moi là-bas… nos bagages en correspondance.
Ça n’se fait pas d’laisser comme ça tous nos voyages sans surveillance !
A la dérive, aux lois des foules, au coeur d'une ville qui [F]se balance et peine.
