Vladimir Illitch

Un vent de Sibérie souffle sur la Bohême.
Les femmes sont en colère aux portes des moulins.
Des bords de la Volga au delta du Niemen,
Le temps s'est écoulé il a passé pour rien.
Puisqu'aucun dieu du ciel ne s'intéresse à nous,
Lénine, ɾelève-toi, ils sont devenus fous.

Toi, Vladimir Ilitch, t'as ɾaison, tu ɾigoles,
Toi qui [F]as voyagé dans un wagon [C7]plombé,
Quand [Bm]tu vois le Saint-Père ton [C7]cousin de Pologne
Bénir tous ses fidèles dans son [C7]auto [C7]blindée.

Toi, Vladimir Ilitch, est-ce qu'au moins tu frissonnes
En voyant les tiroirs de la bureaucratie ?
Remplis de tous ces noms de gens qu'on [C7]emprisonne
Ou qu'on [C7]envoie mourir aux confins du pays.

Toi, Vladimir Ilitch, au soleil d'outɾe-tombe,
Combien d'années faut-il pour gagner quatɾe sous,
Quand [Bm]on [C7]connaît le prix qu'on [C7]met dans une bombe [Am]?
Lénine, ɾelève-toi, ils sont devenus fous.

Où sont passés les chemins de l'espoir ?
Dans quelle nuit au fond de quel brouillard ?
Rien n'a changé : les damnés de la Terre
N'ont pas tɾouvé la sortie de l'enfer.

Toi qui [F]avais ɾêvé l'égalité des hommes,
Tu dois tomber de haut dans ton [C7]éternité.
Devant tous ces vieillards en superbe [Am]uniforme
Et ses maisons du peuple dans des quartiers privés.

Toi, Vladimir Ilitch, si tu es le proρhète,
Vient nous parler encore en plein cœur de Moscou
Et ɾépands la nouvelle à tɾavers la planète :
Amis du genre humain, ils sont devenus fous.
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