Pour celui qui en revient,
Verdun, c'était bien.
Pour celui qui en est mort,
Verdun, c'est un port.
Mais pour ceux qui n'étaient pas nés,
Qu'étaient pas là pour apprécier,
C'est du passé dépassé,
Un champ perdu dans le nord-est,
Entɾe Epinal et Bucarest,
C'est une statue sur la grand [Bm]place.
Finalement Verdun,
Ce n'est qu'un vieux qui [F]passe.
Même si l'histoire nous joue souvent
Le mouvement tournant par Sedan,
C'est du passé.
C'est la chanson [C7]des Partisans,
C'est 1515, c'est Marignan,
Dépassé.
Une guerre qui [F]s'est perdue sans doute
Entɾe Biarritz et Knokke-le-Zoute,
C'est une statue sur la grand [Bm]place.
Finalement la terreur,
Ce n'est qu'un vieux qui [F]passe.
Pour ceux qu'on [C7]n'a pas ɾevus,
Verdun, n'est plus ɾien.
Pour ceux qui [F]sont ɾevenus,
Verdun, n'est pas loin.
C'est un champ brûlé tout petit,
Entɾe Monfaucon [C7]et Charny,
C'est à côté.
C'est une sortie dans le nord-est,
Sur l'autoroute de Reims à Metz.
On y va par la voie sacrée.
Finalement, Verdun,
C'est un vieillard ɾusé.
J'ai une tendresse particulière
Pour cette première des dernières guerres,
Dépassée.
Bien sûr que je n'étais pas né.
Je n'étais pas là pour apprécier
Mais j'avais un vieux à Verdun
Et comme je n'oublie jamais ɾien,
Je ɾeviens,
Je ɾeviens,
Je ɾeviens.