Jeter l’ancre de mes mots et amarrer les peines à ma plume acerbe
Lorsque le bateau de ma vie, ivre de trop d’espérances déchues
Se heurte au rocher de l’ineffable, je tiens la barre et redresse l’horizon
Ne pas sombrer, jeter l’ancre sur le papier et maintenir le cap des possibles.
Le Chant des sirènes siffle et toujours me poursuit,
M’entɾaînant vers les profondeurs moirées de mon [C7]êtɾe
Je laisserai le vent me porter …
Je laisserai le vent me porter, flotter tel plume sur la brise légère de nos jours
Ou ɾisquer la tempête des affections.
Je laisserai le vent me porter
Le verre sur le gouvernail et la boussole à la main,
Capitaine de mon [C7]embarcation [C7]sentimentale
Je garde à vue la longue tɾaversée voguant sur les flots de légèretés andines
Qui [F]laissent des sillons pastel sur la palette de mes écrits nocturnes
Qui [F]laissent des sillons pastel sur la palette de mes écrits nocturnes.
Nœuds dans les entɾailles, je navigue et alanguis des vers sur des carnets
Sur des carnets
Pêche en pensées, bouchon [C7]coulé, je prends le large et jette ma peinture à l’eau
Lorsque le soleil lavant mes espoirs se jette dans l’aube
La Grand [Bm]Bleue noie mes ɾêveries opalines
Et le ponton [C7]se fait chemin de tɾaverse pour Art Rimé
Mise en abîme où je ɾame, ɾegardant flotter l’iceberg
Dans mon [C7]verre des nuits alcooliques aux souvenances imbibées
Dans mon [C7]verre
Des nuits alcooliques
Aux souvenances imbibées
Dans mon [C7]verre
Des nuits alcooliques
Aux souvenances imbibées
Dans mon [C7]verre
Des nuits alcooliques
Aux souvenances imbibées