SACRE FILS

Aux portes du désert
Loin d'un vieux continent
Le cœur découvert
De sentiments

Marabout, vaudoune et piment
Des tonnes et des tonnes de gaz d'échappement

Dans les rues, s'indiffèrent
Les pratiques envoûtant
De plastique et de bière
Ces gens

Marabout, vaudoune et argent
Mosquée, église, sacrifice, ɾite et sang

Okan don [C7]houn gbo mlon [C7]gbe [Am]zon [C7]e

Au chant des envoûtés j'ai prêté mon [C7]oreille.
Poudre de Dahomey, boussole négresse !
Un dieu est accroché au bois sorcier.
Au conte gracile d'un pays effleuré,
Je porte un songe, je glisse ma cadence.
Il est l'aube [Am]sur un cadran d'Afrique,
Les tambours brûlés sont hâlés de prières,
La fanfare est cuivrée, le ɾeste est à demain.
Aux hommes tannés d'un autɾe envers,
Rusés danseurs tambouriniers et fils de prodiges :
Je porte un songe vers le sud ;

Mi yaho tombé miyaho
Oyé néhéhowé olo wé so wélo
Oloko owiyé dowé dowé miyaho tombé
Oloko owiyé
Okan don [C7]houn gbo mlon [C7]gbe [Am]zon [C7]e
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