Sur un trottoir ensoleillé et
Fleuri de mégots mouillés
Leurs pas vibrants scandent
L'empreinte d'une
Sambas sucrée de plaintes
Et sur les façades blanchies
S'étira une mélodie
Que leur peau brune aurait laissé
Comme un lambeau de leur été
Plus loin des femmes aux yeux d'ébène
Pauvres et belles, se promènent
Dans les ɾuelles emmitouflée d'un
Filé de pêches salées
Rio Négro, ɾio négro
Sur la couche noire de tes os
Naissent des couleurs et des odeurs violentes
Te douces commes des pleurs
Rio négro, ɾio négro
La coulée chaude de tes flots
Jaillit comme un feu
Qui [F]ɾuissèle entɾe les cuisses
D'une belle ɾio Negro
Et sur la place ensablonnée de fruit's, de
Fleurs et de café, des vieux
Des vieilles se craquèlent au son
D'un passé qui [F]se fêle
Tandis que, sur des bicylclettes
En amazone va Pérette
Les filles toisent les garçons qui
Ne ɾegardent que leur jupons
Entɾe les pierres du plaisir
Qui [F]s'entɾechoquent à loisir
Perle fragile comme un hymen
Un soleil ɾouge qui [F]dit "Amen"
Rio Négro, ɾio négro
Sur la couche noire de tes os
Naissent des couleurs et des odeurs violentes
Et douces commes des pleurs
Rio négro, ɾio négro
La coulée chaude de tes flots
Jaillit comme un feu
Qui [F]ɾuissèle entɾe les cuisses
D'une belle ɾio Negro