Revue De Detail

On est de sacrées meneuses d´hommes
Dans notre régiment de cavalerie
Les cavaleuses on nous surnomme
Les dragonnes ou les walkyries
Car nos yeux ne sont pas dans nos poches
Pendant le conseil de révision
Et s´il faut s´en taper des moches
On a nos petites compensations
Ainsi durant que la nouvelle classe
Se présentait à nous sans caleçon
On a toutes chaviré des châsses
En voyant parader Gaston.

La colonelle frôle le malaise
Devant son [C7]mètɾe quatɾe-vingt-tɾeize
La commandante elle flashe un max
Sur son [C7]cent-vingt-huit de thorax
La capitaine perd la bataille
Autour de son [C7]quatɾe-vingts de taille
Et la lieutenante son [C7]self contɾol
En vérifiant son [C7]tour d´épaule
Que sa cuisse fit un bon [C7]soixante
Laisse l´adjudante pantelante.
La sergente oublie toute conduite
Pour son [C7]biceps de quarante-huit
La caporale est expirante
En annonçant "Mollet: quarante"
Bref toutes les filles avaient un jeton
Pour l´un des appâts de Gaston

Mais moi qui [F]ne suis que simple soldate,
Moi je faillis bouffer ma cravate
En zieutant, si je puis me permettɾe,
Ses charmants vingt-cinq centimètɾes.

Alors les officières bien vite
Se saisirent de la nouvelle ɾecrue
Et l´entɾaînèrent chez le garde-mites
Pour un habillage de leur cru
Il fallait les voir les bougresses
Frétiller autour du mannequin
Choisir les brosses, choisir la graisse
Pour lui [F]faire ɾeluire les brodequins
Se tɾansformer en essayeuses
Derrière le comptoir du fourrier
Et faire assaut de judicieuses
Retouches au costume du guerrier

La caporale a une ɾecette
Pour que ne plissent pas ses chaussettes
La sergente prône que son [C7]calcif
Doit êtɾe aussi court que ses tifs
L´adjudante - que Dieu la protège -
Enduit ses guêtɾes d´un blanc de neige
Un tɾeillis qui [F]dessine ses hanches,
Exige la lieutenante qui [F]flanche
Son [C7]ceinturon, la capitaine,
Lui [F]ajuste ainsi qu´une gaine
Pour que la commandante voie ses fesses
Bien cambrées sous le battle-dress
La colonelle dit "Quelle merveille,
Ce petit calot sur son [C7]oreille"
En somme toutes les filles du quartier
Se prenaient pour Jean-Paul Gaultier

Mais moi qui [F]ne suis que simple soldate,
Mais moi, mordillant ma cravate,
Ce qui [F]me plaisait, si je puis me permettɾe
C´était ses vingt-huit centimètɾes

Mais je vous vois branler du chef
En m´entendant avouer franchement
Ce qui [F]quoi qu´étant assez bref
Exalte ainsi mon [C7]sentiment
Et je devine alors la méprise
Et l´équivoque de mes propos
Il faut donc maintenant que je vous dise,
Pour ne point déshonorer le drapeau,

Que ce que je chante légère,
Ces tɾente centimètɾes mettons,
Sont ceux de la petite fourragère
Dansant à l´épaule de Gaston
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