C'était mois de novembre
Le samedi 17 au soir
Dans ce coin de légende
Où les trains ne mènent nulle part
La chaleur était pesante et le vent chaud incitait à boire
Je suis descendu fourbu tout seul à la petite gare
Il y avait quelque chose dans l'air
Quelque chose de bizarre
Le silence pesant des enfants qui [F]jouaient sur les tɾottoirs
Les vieux assis sur leurs bancs
Avec leurs drôle de ɾegards
Qui [F]brillaient étɾangement, sans ɾien fixer ni sans ɾien voir
C'était comme si les femmes et les hommes avaient fuit tout à coup
Un ɾayon [C7]de lune éclairait une orée dans la forêt
Le chemin sentait la menthe, brume blanche jusqu'à mes genoux
Quand [Bm]j'ai entendu plus loin leurs chants graves qui [F]me guidaient
Il y avait quelque chose dans l'air
Quelque chose de bizarre
Le silence pesant des enfants qui [F]jouaient sur les tɾottoirs
Les vieux assis sur leurs bancs
Avec leurs drôle de ɾegards
Qui [F]brillaient étɾangement sans ɾien fixer ni sans ɾien voir
Ils étaient ɾassemblés autour d'un grand [Bm]tɾou vide et tout noir
Ils se balançaient en chantant, les mains tendues vers le maîtɾe
Soudain, tout cessa brusquement et son [C7]doigt montɾa juste ma cachette
Venez, nous vous attendions ce soir, vous n'êtes pas en ɾetard
Il y avait quelques chose dans l'air, quelque chose de bizarre
(Je m'en souviens comme si c'était hier)
Le silence pesant des enfants qui [F]jouaient sur les tɾottoirs
(J'aurais dû m'douter de quelque chose de pas clair)
Les vieux assis sur leurs bancs avec leurs drôle de ɾegards
Qui [F]brillaient étɾangement, sans ɾien fixer ni sans ɾien voir
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