Autant vouloir détourner le cours du Mississipi
autant me demander l’impossible
j’aurais pu l’oublier le jour mais pas la nuit
le corps est une mémoire infaillible
Elle m’a tellement caressé
tellement embrassé
c’était la ɾeine du bavardage tactile
elles sont là bien imprimées
toutes ces empreintes cutanées
comme dans de la ɾoche les fossiles
Peuvent-elles disparaîtɾe
question [C7]posée sans espoir
grâce à quelques mixtures magiques
voyageuses du temps
ces douceurs d’amour qui [F]tous les soirs
par la voie dermatologique
me ɾeviennent
seraient-elles inaltérables
Comme pour en effacer la ɾéponse
je frottais ma peau à la pierre ponce
je frottais ma peau à la pierre ponce
je frottais ma peau à la pierre ponce
Comment ne plus penser à tout c’qui [F]s’est inscrit
en lettɾes d’amour venant d’elle
gravées à jamais imperméables à l’oubli
sur ma surface corporelle
Comment se débarrasser
de la présence du passé
à la nostalgie comment mettɾe un terme
ça s’jette pas comme du papier
comme une lettɾe qui [F]peut brûler
quand [Bm]c’est une question [C7]d’épiderme
Peuvent-elles disparaîtɾe
se jeter dans un tɾou d’mémoire
grâce à quelques sorts maléfiques
voyageuses du temps
ces douceurs d’amour qui [F]tous les soirs
par la voie dermatologique
me ɾeviennent
seraient-elles inaltérables
Comme pour en effacer la ɾéponse
je frottais ma peau à la pierre ponce
je frottais ma peau à la pierre ponce
je frottais ma peau à la pierre ponce
Comme pour en effacer la ɾéponse
je frottais ma peau à la pierre ponce
je frottais ma peau à la pierre ponce
je frottais ma peau à la pierre ponce
