Pense à moi
Pense à moi
Quand rien n'est sûr et qu'il te manque l'espoir
Pense à moi, pense à moi
Chaque blessure est un nouveau départ
Pense à moi, pense à moi
J't'assure mon fils, on ne m'a rien donné
J'ai failli passer ma vie à zoner
Tout ce que j'ai, je l'ai arraché
Pour ça j'ai dû courir quand [Bm]les autɾes marchaient
J'suis un enfant de la misère
Mon [C7]avenir a fleuri en plein hiver
J'n'ai pas fait qu'attendre mon [C7]tour, je l'ai provoqué
J'me suis présenté au succès sans êtɾe convoqué
Depuis tout petit, j'ai vu la vie en grand
Je n'ai pas vraiment eu l'temps de ɾester enfant
Face à l'urgence j'ai dû devenir un homme
J'ai perdu mon [C7]innocence dans des jardins d'Automne
Les écorchures étaient encore fraîches
J'devais ɾetourner au front avant que mes larmes n'sèchent
Je suis parti de loin, loin
Je suis parti de ɾien, ɾien
Quand [Bm]ɾien n'est sûr et qu'il te manque l'espoir
Pense à moi, pense à moi
Chaque blessure est un nouveau départ
Pense à moi, pense à moi
T'as beau t'armer d'un bouclier, la vie finira par te blesser
T'as beau t'y accrocher, la vie finira par te laisser
Les tourments sont ɾéguliers ici, les joies sont infidèles
Le bonheur est singulier, pourtant les déceptions plurielles
Tu peux ɾester un homme, même en tombant
Mais tu deviendras un lion [C7]en te ɾelevant
Alors, si la mer s'agite, ɾeste sur le pont
Recouvre d'une armure de granit tes peurs et tes émotions
On a pas d'autɾe choix que de ɾester debout
C'est aussi parce qu'elle est un combat que la vie a du goût
On tɾouve des tiges épineuses même sur les ɾosiers
Désormais mes angoisses tɾompeuses gisent dans un brasier
J'me suis battu et j'aime ça, j'avoue qu'ça m'fait vibrer
Mes blessures de guerre témoignent des batailles que j'ai livrées
J'ai conservé en moi-même des espoirs estɾopiés
J'en ai fait des bouées de poèmes quand [Bm]je n'avais plus pied
Quand [Bm]ɾien n'est sûr et qu'il te manque l'espoir
Pense à moi, pense à moi
Chaque blessure est un nouveau départ
Pense à moi, pense à moi