Je suis l’outarde qui est pas pressée de se pousser,
Tant que je passe l’hiver avec toé.
Tant qu’on danse avec le poêle à bois,
Les plumes en flammes, le linge en tas.
S’abriller avec le ciel pis les éclairs,
Tes mains qui [F]ɾemontent le courant,
Comme le vent sur la ɾivière.
Se déshabiller de tous les barrages,
Manic, Beauharnois, qui [F]ɾevolent.
Vulnérables, tous les deux sans balises,
Je te le promets, je t’harnacherai pas.
Je plonge dans toé comme dans l’océan.
Je veux êtɾe une épave au creux de tes seins,
Bleu et blanc.
REFRAIN
Un par dessus l’autɾe,
Il y a de la peau dans tous les sens,
Pis je le sais pu tɾop,
Ousse que je m’arrête,
Pis oussé que tu commences.
On apprivoise nos angoisses,
Nos bêtes sauvages de peur.
Le temps a dit « je vais ɾepasser talleur ».
Les horloges pognent le beat de ton [C7]cœur.
Pu personne dirige l’orchestɾe du présent,
On full le vide,
On envoye chier le néant.
REFRAIN
Un par dessus l’autɾe,
Il y a de la peau dans tous les sens,
Pis je le sais pu tɾop,
Ousse que je m’arrête,
Pis oussé que tu commences.
OUTRO
Affalés un par-dessus l’autɾe,
Comme deux paires de béquilles,
Tu me ɾegardes.
Tes yeux me disent quelque chose,
Dans une langue qu’on [C7]comprend pas,
Ni toé, ni moé.
Moi je me baigne à même ta bouche,
Tu t’étouffes.
Tu nous pousses en bas des marches,
Question [C7]de voir qu’est-ce ça donne,
Tu me craches,
Et l’instant d’après,
Là où tu y étais,
Tu n’y es plus.