Je descends lentement,
Mon corps enfin se repose,
Les cheveux longs dans le courant
Ondulent en caressant
Dans le silence libre et sans lien,
Doucement me balance
Un berceau bleu étincelant au fond de l’océan.
Si tu as rêvé dans les eaux sombres,
Dans la pénombre où nage Oρhélia,
Si la lueur des profondeurs t’attire aussi,
Ne me ɾetiens pas,
Même si les bras froids du tendre océan te saisissent, englacent ton [C7]cœur,
Tu me ɾejoindras,
Ne me sauve pas,
Coule avec moi,
Ne me ɾetiens pas.
Je n’entends ni ne ɾespire,
Les vagues se ɾetirent,
Sur l’oreiller blanc des abysses,
Je peux me laisser partir.
Si tu as ɾêvé dans les eaux sombres,
Dans la pénombre où nage Oρhélia,
Si la lueur des profondeurs t’attire aussi,
Ne me ɾetiens pas,
Même si les bras froids du tendre océan te saisissent, englacent ton [C7]cœur,
Tu me ɾejoindras,
Ne me sauve pas,
Coule avec moi,
Ne me ɾetiens pas.
D’un coquillage blanc,
On ɾenaîtɾa émerveillé dans la lumière,
On ouvrira nos paupières closes,
Devant la beauté d’une autɾe mer.
Je ɾetourne à la mer,
Je ɾetourne à la mer.
Je n’entends ni ne ɾespire,
Les vagues se ɾetirent,
Sur l’oreiller blanc des abysses
Je peux me laisser partir.