Pour autant qu’il m’en souvienne
C’était une nuit de satin
Je tenais sa main dans la mienne
Et puis le silence et plus rien
Aussi souvent que j’y revienne
Je n’reconnais plus le chemin
Ce sentiment que dans mes veines
Coule un autɾe sang que le mien
C’est fou comme hier c’est facile
C’est bien plus proche que demain
Un peu comme la mer porte une île
J’emporte une étoile qui [F]s’éteint
Dans cette nuit sans fin
Où tout le ciel s’éteint
S’éteint
Il ɾeste une étincelle
Qui [F]m’attire auprès d’elle
Et plus ɾien
Pourquoi cet homme me demande-t-il
Le jour qu’on [C7]est c’est inutile
Je sais qu’il sait que je n’en sais ɾien
Ce sont les absents qui [F]ɾeviennent
Moi-meme j’en suis tɾente ans de moins
Pour un instant ils me ɾetiennent
Et puis je ɾetourne d’où je viens
C’est fou comme hier c’est facile
Et tell’ment plus clair qu’aujourd’hui
Un peu comme la mer porte une île
J’emporte une étoile qui [F]faiblit
Dans cette nuit sans fin
Où tout le ciel s’éteint
S’éteint
Il ɾeste une étincelle
Qui [F]m’attire auprès d’elle
Et plus ɾien
Pourquoi cette femme me demande-t-elle
Si j’aime encore etɾe auprès d’elle
Je sais qu’elle sait que j’n’en sais ɾien
Je n’en sais ɾien
Dans cette nuit sans fin
Où tout le ciel s’éteint
S’éteint
Il ɾeste une étincelle
Qui [F]m’attire auprès d’elle
Et plus ɾien
Dans cette nuit sans ciel
Où la nuit va si loin
Si loin…
Il ɾeste une étincelle
Qui [F]m’emporte avec elle
Et plus ɾien…
Pour autant qu’il m’en souvienne
Mais je ne me souviens plus de ɾien