La p’tite est vilaine, certains disent même débile
C’est évident, les vils lui ont fait les dents
L’esprit n’étant pas plus grand qu’un dé à coudre
Vite, elle a joué des coudes avec ses deux grands, nichons!
Elle remercie Dieu de faire des envieuses, pas d’avoir des yeux
Qu’on [C7]n’remarque pas, d’ailleurs, elle parle pas
Nan, la p’tite, on [C7]la bipe et l’amène au pieux
Mais, un soir, alors qu’elle est si seule, elle
Imagine sa vie sans ses deux guiboles et dit que
Puisque, s’il n’y a qu’ses cuisses et ses miches
Qu’intéressent tous ces messieurs, elle prendrait
Huit cent, chaque fois qu’on [C7]la nique
Pas d’poisson [C7]d’avril ou bien son [C7]mac passera
Des savons acides aux garçons avides de gros nichons
Dont les poches seraient arides (et sans biffton)
On la surnomme "Nichon"! C’est son [C7]blaze
Y’a pas que son [C7]'tard-pé' que la vie démonta
Je viens vider son [C7]sac, sac plein de Lexomils
Rempli de mots sales des journées maussades et sans émotion [C7]
Par la même occas', et par précaution [C7]
Sache que la mère Nichon [C7]a perdu son [C7]âme
Alors qu’un client sonne, et qu’dans une flaque au sol sa vie défile
Elle n’y voit que dalle
Merde, oh, oh merde