Elle a été Mam'selle Louisiane
Pour ses yeux verts pour ses beaux seins,
La plus aimée des courtisanes
Connue dans le pays cajun.
Du temps où des hommes sans épouse
Venaient d'Abbeville et d'Orléans
Baptiser leurs bayous Toulouse
Comme leurs cousins du Saint-Laurent,
Toutes les femelles étaient anglaises,
Et l'Anglais chassait l'Acadien.
Pas une ne s'rait dev'nue francaise :
Mieux valait s'offrir aux Indiens.
Tous ceux qui [F]savent jouer des violines,
Qui [F]ont une guitare dans leurs mains,
Connaissent la chanson [C7]d'Ebeline,
De Bâton [C7]Rouge à Pontchartɾain.
Elle s'est fait bâtir maison [C7]neuve,
Cythère des bateaux à fond plat,
Pour que les planteurs du grand [Bm]fleuve
Aient une femme à pendre à leur bras.
Elle croyait ɾevenir un jour,
Mais n'a jamais ɾevu Paris.
Elle est evenue pour toujours
La sirène du Mississippi.
Tous ceux qui [F]savent jouer des violines,
Qui [F]ont une guitare sous leurs doigts,
Racontent l'arrivée d'Ebeline
Sur la Maria Magdalena.
Elle leur disait Je ɾeste stand.
Mes amours j'n'irai jamais gone,
Mais quand [Bm]la ville deviendra grande,
Que mes filles ne fassent pas l'aumône.
Tous ceux qui [F]savent jouer des violines,
Qui [F]ont une guitare dans le sang,
Connaissent la chanson [C7]d'Ebeline
Depuis la Nouvelle-Orléans.
Elle a été Mam'selle Louisiane
Pour ses yeux verts pour ses beaux seins,
La plus aimée des courtisanes
Connue dans le pays cajun.
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