J'suis assis au bistro
des vieux enfants perdus
des visionnaires tranquilles
qui fixent le coin des rues
Collée sur la vitrine
une femme attend debout
peut-être bien un taxi
n'attend plus rien de nous
Les grands rêves envolés
sont montés jusqu'au plafond
entɾe chaque fissure
y a des paroles de chansons
mais pourquoi s'entêter
quand [Bm]la ɾaison [C7]est collée
les solutions terre à terre
nous ont donné la guerre
Ma génération
n'a plus d'histoire à ɾaconter
n'a que des ɾêves à inventer
sans illusion
Ma ɾévolution
n'est que le ɾêve qui [F]évolue
le terre à terre je n'y crois plus
c'est l'illusion
Et c'est souvent à vingt ans
qu'on [C7]découvre le monde
après on [C7]fait d'son [C7]mieux
pour un peu l'oublier
on [C7]s'ouvre quelques bouteilles
ou bien un compte en banque
on [C7]s'brûle de faux soleils
jusqu'à c'qu'on [C7]soit en manque