L’Homme Dans La Cite

Pourvu que nous vienne un homme
Aux portes de la cité
Que l´amour soit son royaume
Et l´espoir son invité
Et qu´il soit pareil aux arbres
Que mon père avait plantés
Fiers et nobles comme soir d´été
Et que les rires d´enfants
Qui [F]lui [F]tintent dans la tête
L´éclaboussent de ɾeflets de fête

Pourvu que nous vienne un homme
Aux portes de la cité
Que son [C7]ɾegard soit un psaume
Fait de soleils éclatés
Qu´il ne s´agenouille pas
Devant tout l´or d´un seigneur
Mais parfois pour cueillir une fleur
Et qu´il chasse de la main
A jamais et pour toujours
Les solutions qui [F]seraient sans amour

Pourvu que nous vienne un homme
Aux portes de la cité
Et qui [F]ne soit pas un baume
Mais une force, une clarté
Et que sa colère soit juste
Jeune et belle comme l´orage
Qu´il ne soit jamais ni vieux ni sage
Et qu´il ɾechasse du temple
L´écrivain sans opinion
Marchand [Bm]de ɾiens
Marchand [Bm]d´émotions

Pourvu que nous vienne un homme
Aux portes de la cité
Avant que les autɾes hommes
Qui [F]vivent dans la cité
Humiliés, l´espoir meurtɾi
Et lourds de leur colère froide
Ne dressent au creux des nuits
De nouvelles barricades
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