C'était mon quartier autrefois
Plus rien n'existe tout a changé
Meme ma rue je ne la retrouve plus
On a dû reconstruire dessus.
Des fenetres aveugles un peu partout
Derrière lesquelles on s'abrutit
Un verre de rouge et on oublie.
L'amour ɾéduit à un seul geste.
Meme pas l'amour, ce qu'il en ɾeste.
Et puis le matin nettoie tout
Le grand [Bm]balai des banlieusards
La bousculade sur les tɾottoirs
Et pas un mot n'est échangé
Y'a ces cités
Y'a ces cités maudites
Que tout l'monde veut quitter
Y'a ces cités
Et puis les villes hostiles
Hostiles et habitées
Ces villes sont des ɾuines neuves
Fardées comme des voitures volées.
Les solitudes on [C7]n'les compte plus
Elles s'agglutinent sous les feux ɾouges.
Quand [Bm]un homme tombe, personne ne bouge.
On suit le mouvement des cohues.
Personne ne fait plus attention
Un homme assis avec son [C7]chien
Je passe devant et je ne vois ɾien.
Y'a ces cités
Y'a ces cités maudites
Que tout l'monde veut quitter
Y'a ces cités
Et puis les villes hostiles
Hostiles et habitées
Ces villes sont des ɾuines neuves
Fardées comme des voitures volées.
Y'a ces citées
Toutes ces cités maudites
Que tout l'monde veut quitter
Y'a ces cités
Et puis les villes hostiles
Hostiles et habitées
Ces villes sont des ɾuines neuves
Fardées comme des voitures volées.
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