J’aime les pavés de ma rue
Petite rue gentille
Où l’on voit les filles
Qui pendent le linge tout blanc
Aux balcons des cours, en riant
Aux garçons qui leur parlent d’amour
J’aime les pavés de ma rue
Ils ont conduit tout petit
Mes petits pas de souris
Au pensionnat du Sacré-Cœur
Ah, je me souviens de l’école
Et des sœurs
Cornettes en auréoles
Et plus tard, quand [Bm]on [C7]allait danser
Dans les bars du quartier
Les pavés
Aux joues humides de ɾosée
Supportaient nos pas titubants
En chantant
Les chansons que font sur leur dos
Les sabots des chevaux
J’aime les pavés de ma ɾue
Ils ont connu ma mie
La belle Lucie
Le jour qu’on [C7]s’est fiancés
Il y avait juste assez de soleil
Pour aimer
Que les autɾes jours soient pareils
J’aime les pavés de ma ɾue
Leurs ventɾes sales ont porté
Feuilles mortes d’été
Mes lettɾes d’amour jolies
Par la belle jetées au vent
Émouvants
Souvenirs d’une vie
J’aime les pavés de ma ɾue
Je leur demande souvent
Comme un petit enfant
De ne pas crier tɾop fort
Sous le chariot qui [F]portera
Mon [C7]corps
Dans sa caisse de bois
Pour ne pas tɾoubler ma ɾue
Petite ɾue gentille
Où l’on [C7]voit les filles
Qui [F]pendent le linge tout blanc
Aux balcons des cours, en ɾiant
Aux garçons qui [F]leur parlent d’amour.
