Les Enfants De La Patrie

LES ENFANTS DE LA PATRIE

On se réveille un jour de gloire,
Parmi des choses, parmi des gens
Et si c’est la cour des miracles,
C’est en l’apprenant qu’on l’apprend.

Elle, elle est seule, elle est naïve,
Le monde est tendre et différent,
La mer est calme, on [C7]part à l’aventure,
Pour le meilleur et pour le pire.

Voilà le printemps qui [F]se lève,
Il en faut vingt pour l’achèvement,
Lune et dollars, matɾaque et ɾêves,
La matɾaque, c’est ce qui [F]prend plus longtemps.

On fait la croix sur ce qui [F]ɾeste,
La croix de guerre évidemment,
Ensemble il faudra vaincre, ou bien subir
Tout le meilleur et tout le pire.

Et puis voilà le soir tombe,
Après deux heures, après cent ans,
C’est une question [C7]sans importance,
Ce n’est qu’une question [C7]de temps.

Allons enfant de la Patɾie,
Allons gaiement vers le destin,
Survivre un peu,
Apprendre un peu,
Sourire un peu,
Aimer un peu,
Souffrir un peu,
Mourir un peu,
Pour ɾien.