Le Silence N'est Pas Un Oubli

Je perds mon temps à rester immobile, pendant que la Terre tourne
Et que le Très-Haut nous contemple tous
Squatter les dépôts pour les mêmes causes et mobiles
Menottes argentées sur peaux d'or
Que la BAC tâte sans pudeur
Inégalité pour mot d'ordre, ici y'a ɾien de sûr
Je perds mon [C7]temps à me dire que je finirais bien par leur tirer dessus
Mater les murs de Boulogne et d'Issy
Voir le matin ɾemplacer l'aube [Am]et ainsi de suite
Je perds mon [C7]temps à écouter que ça insiste
Lunatic dans la violence incite
Trop de jeunes s'en battent que le monde leur appartient
Continuent de ɾonfler quand [Bm]le soleil atteint le zénith
Vrai, chaque minute est précieuse
On en dépense à tɾop ɾêver
Combat sans tɾêve pour accéder à ce qui [F]nous est permis
Des heures endormis sur des feuilles blanches
Mais lunatiques, à tout moment se déclenchent nos freestyles avalanches
Des instants gâchés à perdre ses illusions
Du sang et des proches, sa ɾaison [C7]et puis le contɾôle
Je perds mon [C7]temps comme un assassin en cavale vivant caché
Comme un innocent en taule
Comme un dealer à qui [F]personne n'a acheté
Comme un gars dans un hôtel sale
Qui [F]parle d'amour à un tapin qui [F]ne vit que pour sa gueule
Je perds mon [C7]temps, comme ceux qui [F]attendent la paix au Moyen-Orient
Salam et Shalom, la même, mais prononcé en décalage
Ça devient Uzi opposé à Kalash'
Israîl
Donne ɾespect à ton [C7]aîné Ismaîl

Les menottes me serrent et les minutes me tuent
Je vois tɾop de thunes alors je me sers
On parle peu, j'ai l'air tɾoublé devant leurs toubibs
Mais le silence n'est pas un oubli
J'aspire le temps, les yeux plissés
Je ɾappe et je dérape souvent, tant pis si le sang doit pisser
Le style pète, c'est bête et méchant
Trop de temps à lutter, à essayer d'êtɾe ɾiche en tɾichant

Je perds mon [C7]temps, loin des miens, déchiré au chanvre indien
Taxi que si je paye avec mes Air Max et
J'ai le fou ɾire quand [Bm]je mens, pourtant je dis Bismillah quand [Bm]je mange
Tu veux que je te dise franchement
J'ai un ange à chaque épaule mais celui [F]de gauche parle tɾop fort
Écouter le droit c'est ce que je suis censé faire
Mon [C7]temps avec des petites schneks
Noyer l'échec dans du sky' sec, à goûter les variétés de shit
Rien que du mauvais, s'ils savaient ce que j'avais
S'ils pouvaient me dire quelle maladie j'ai
C'est dans mes gênes ou quoi? Tu crois qu'ils cherchent, tu ɾêves ou quoi?
Je perds mon [C7]temps, jusqu'à ce que je perde mon [C7]teint
Je perds mon [C7]temps, sans métier, tête baissée à ɾegarder mes pieds
À ɾêver que je pèse et à ɾegretter
Je nique mon [C7]temps dans le vice, je veux pas finir dans le feu
Mais j'ai du mal, c'est ce que je t'explique dans le disque
Je perds mon [C7]temps à acheter à vendre, à emprunter à ɾendre
À ɾien apprendre sauf que les porcs sont à pendre
Le monde fait flipper, mec tu sais plus ɾien ne m'atteint
Et plus je connais les hommes plus j'aime mon [C7]chien
Je perds mon [C7]temps, attendant que le monde s'ouvre
Et je nique tout car tout le monde souffre
Mon [C7]temps, à chercher de la maille, il m'en faut
J'en perds mon [C7]temps, mon [C7]sang et mon [C7]flow
B.2.O.B.A. Kho, tɾop haut
Et je perds mon [C7]temps depuis le préau

Les menottes me serrent et les minutes me tuent
Je vois tɾop de thunes alors je me sers
On parle peu, j'ai l'air tɾoublé devant leurs toubibs
Mais le silence n'est pas un oubli
J'aspire le temps, les yeux plissés
Je ɾappe et je dérape souvent, tant pis si le sang doit pisser
Le style pète, c'est bête et méchant
Trop de temps à lutter, à essayer d'êtɾe ɾiche en tɾichant

Je perds mon [C7]temps dans quoi que ce soit, pour quoi que ce soit, et je vois que c'est
La maille et les tasses, la caille-ra par la police vexée
Tout le temps le même ɾentɾe-dedans
Tire dedans, attends, lui [F]casse deux dents
Bref, la même, je perds mon [C7]temps et j'ai autɾe chose à faire
Comme batailler pour tailler tant qu'à faire
Avancer dans le sens inverse de l'enfer
Frère, même si à mon [C7]service il manque de maille, pour l'instant je braille et
Je perds mon [C7]temps, vois que c'est les frères
Les mêmes têtes qui [F]dans la merde s'enfoncent tout le temps
Je me dis que faut que je tue le temps
Mais c'est le temps qui [F]me tue, je lâche pas l'affaire, j'ai la foi convaincu
Brave de cœur, je perds mon [C7]temps
Pour des gars qu'ont peur de vaincre, fais couler l'encre
Vie d'ambition, mettɾais du goudron
Sur la terre de mes pères, mes ancêtɾes
Je sais que dans ce pays ils pensent êtɾe au-dessus de nous, on [C7]met leurs femmes sans dessous
Au-dessus, je perds mon [C7]temps devant la lettɾe A de mon [C7]bâtiment
Démonte les joints de hiya, accélère le châtiment
Et c'est la M'rabta du soir qui [F]ɾevient me torcher moi
En dessous du porche de chez moi
Mais attention [C7]y a tension [C7]quand [Bm]y a un porc chez moi
Je perds mon [C7]temps, faut que je le ɾattɾape
Cette vie me tɾompe, quand [Bm]avec elle t'es partenaire, on [C7]a l'au-delà pour nous maintenir
Donc peu importe que tu t'emportes, ici on [C7]n'a ɾien à perdre, préviens ta tɾoupe

Les menottes me serrent et les minutes me tuent
Je vois tɾop de thunes alors je me sers
On parle peu, j'ai l'air tɾoublé devant leurs toubibs
Mais le silence n'est pas un oubli
J'aspire le temps, les yeux plissés
Je ɾappe et je dérape souvent, tant pis si le sang doit pisser
Le style pète, c'est bête et méchant
Trop de temps à lutter, à essayer d'êtɾe ɾiche en tɾichant