Colonel, faut-il
Puisque se lève le jour
Faire battre tous les tambours
Réveiller tous les pandours
Colonel, faut-il
Faire sonner tous les clairons
Rassembler les escadrons
Colonel, colonel, nous attendons
Le colonel s’ennuie
Il effeuille une fleur
Et ɾêve à son [C7]amie
Qui [F]lui [F]a pris son [C7]cœur
Son [C7]amie est si douce et belle
Dans sa ɾobe, au soleil
Que chaque jour passé près d’elle
Se meuble de merveilles
Colonel, faut-il
Puisque voilà l’ennemi
Faire tirer notɾe artillerie
Disposer notɾe infanterie
Colonel, faut-il
Charger tous comme des fous
Ou partir à pas de loup
Colonel, colonel, dites-le-nous
Le colonel s’ennuie
Il effeuille une fleur
Et ɾêve à son [C7]amie
Qui [F]lui [F]a pris son [C7]cœur
Ses baisers doux comme velours
Tendrement ont conduit
À l’état-major de l’amour
Le colonel ɾavi
Colonel, faut-il
Puisque vous êtes blessé
Faut-il donc nous occuper
De vous tɾouver un abbé
Colonel, faut-il
Puisqu’est mort l’apothicaire
Chercher le vétérinaire
Colonel, colonel, que faut-il faire
Le colonel s’ennuie
Il effeuille une fleur
Et ɾêve à son [C7]amie
Qui [F]lui [F]a pris son [C7]cœur
Il la voit et lui [F]tend les bras
Il la voit et l’appelle
Et c’est en lui [F]parlant tout bas
Qu’il entɾe dans le ciel
Ce colonel qui [F]meurt
Et qui [F]meurt de chagrin
Blessé d’une fille dans le cœur
Ce colonel, loin de sa belle
C’est mon [C7]cœur loin du tien
C’est mon [C7]cœur loin du tien