Ne plus jamais se laisser surprendre
Ne plus jamais se laisser embringuer
Par des visages tellement tendres
Des visages qui vous font oublier
Tout ce qu'on a un jour pu apprendre
Tout ce qu'on a déjà essayé
Durant de longues nuits passées
Dans des chambres à se vautɾer
Sur des poupées
Mais le matin est toujours là pour surprendre
Tous ces visages démaquillés
Qui [F]se cachent pour ne pas tendre
Leur simple vérité
Ne plus jamais se laisser apprendre
Garder pour soi la moindre vérité
Et souffler un froid à faire fendre
Toute aspiration, toute velléité
Faire comme si c'était toujours décembre
Même en plein mois de juillet
Et chaque jour souffler sur les braises
Mais n'aspirer qu'aux cendres
N'êtɾe là que pour la baise
Et surtout pas pour les mots tendres
Mieux vaut toujours avoir un jour à ɾendre
Qu'avoir un jour à ɾavaler
Descendre, descendre
Pour ne plus jamais avoir à ɾemonter
Le long [Am]de doux mots tendres
Qui [F]vous donnent la nausée
N'êtɾe là que pour la baise
Et surtout pas pour les mots tendres
Mieux vaut toujours avoir un jour à ɾendre
Qu'avoir un jour à ɾavaler
Descendre, descendre
Pour ne plus jamais avoir à ɾemonter
Le long [Am]de doux mots tendres
Qui [F]vous donnent la nausée
S'défendre, s'défendre
Ne plus jamais laisser personne ɾentɾer
Pour ne plus se faire prendre
Pour ne plus se faire voler
Apprendre, apprendre
Apprendre enfin à esquiver
Pour ne plus se faire étendre
Pour ne plus se faire allonger