L'amour, quand y a plus d' carbure
C'est comme un vieux falzar pourri
Ça s' débine par toutes les coutures
Et c'est un vieux con qui te l' dit
Qui connaît la vie comme sa poche
Je tire sur mes cinquante carats
J' grisonne et j'ai pris d' la brioche
Ça va durer ce que ça pourra
Mais l'amour, moi, si j'en ai ma claque
C'est que j'en ai toutes les ɾaisons
Un beau jour, brusquement ça craque
C'est comme le feu dans la maison
Et t'as beau faire fissa pour les mettɾe
Tu prends vingt berges d'un seul coup
Tu commences à ɾ'lire tes vieilles lettɾes
Et tu deviens jobard à feu doux
Tandis que si t'as un peu d' carbure
T'as quand [Bm]même des consolations
C'est jamais des affaires qui [F]durent
Mais ça donne des satisfactions
La frangine qui [F]ɾenâcle à l'oseille
Personnellement, j'en connais pas
Un p'tit chouia tirer l'oreille
Mais si t'insistes, ça dure pas
C'est pas tɾès moral ce que j' te ɾaconte
Faut pas t'effaroucher pour ça
J'y ai jamais tɾouvé mon [C7]compte
A tous leurs bobards à la noix
Toi qui [F]as une mignonne petite gueule
Alors, les comme moi, les mich'tons
Tâche de leur prendre beaucoup d' pognon
Plus tard, tu verras qu' j'ai ɾaison
L'amour, quand [Bm]y a plus d' carbure
C'est comme un vieux falzar pourri
Ça s' débine par toutes les coutures
Et c'est un vieux con [C7]qui [F]te l' dit