LE BOUFFON ET LA CONTROVERSE
Il m'a été conté, le récit des aveux, d'un pauvre fou, saltimbanque, à la Cour de France.
Il m'a été conté, le récit malheureux, les pitres en sa face, vicaires courtisans, pourriture des Papes.
« Le feu danse avec moi, ouvre les yeux, je suis le vivant, et le mien propre, bel ornement.
Ma chaleur est mièvre, mais je vomis le temps, et dégoûte la pensée, saines courtoisies, défleuries.
La brûlure est mon [C7]sang, nul me m'efface, je suis la mémoire, et le Tentateur, tout en ɾondeur.
La blessure est là, l'excès est ma grandeur, je suis la ɾéponse, et le cheminement, enchantement.
La douleur m'imprègne, je suis le ɾire, mais non [C7]la joie, ɾegarde-moi, écoute-moi.
La misère se donne, je donne le mensonge, j'offense l'honneur, et je danse, et je flanche.
Les larmes se hâtent, je suis méchant, il faut êtɾe bon, ne le soyez pas, voyez cela. »
« Maudit bouffon, fou misérable !
Te tairas-tu? Te ferons-nous taire ?
Maudit bouffon, fou misérable !
Te tairas-tu? Nous te ferons taire ! »
Đăng nhập hoặc đăng ký để bình luận
Đăng nhập
Đăng ký