Une vague a estompé nos lettres dans le sable
Calligraphie d'un bout de bois flotté sur le rivage
La lame a saisi le rêve envolé du lit
Et drapé de vide nos paupières engourdies
Notre astre s’est éteint sans faire le moindre bruit
Une lueur de moins étincelant le ciel de nuit
Je suis tombé sur ce cliché entɾe deux pages
Retɾouvé sous la poussière d’un vieux bagage
On y voit une cabane de palette ou l’on [C7]jouait à l’arbalète
Que les lianes ont maintenant complètement ɾecouverte
Ton [C7]visage évaporé avec le temps
Toi qui [F]ne portais pour vêtements que quelques gouttes d’océan
Mira, mis ɾecuerdos se vayan, en un barco de vela
Que la ola le lleva
Mira, lo tɾae la espuma, vuelve en la orilla
Que la ola le lleva
Cette vague est fragile, indicible et tenace
Un sentiment flou de présence dans l’absence
Une mélodie qui [F]appelle un moment précieux
Où quand [Bm]tu appuies sur play, tu te sens plus tout seul
Une ɾéminiscence « aigre-doux »
En tɾansparence dans à peu près tout
La calanque nous a laissé l’escalader
La ɾoche affiche encore nos surnoms griffonnés à la craie
La vague est cette blessure qui [F]avait mouillé tes joues
Devenue souvenir ému quand [Bm]tu te montɾes nu
Un dessin a la goutte d’eau sur une nappe cirée
Un coeur du bout du doigt qui [F]sèchera sous le soleil d’juillet
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