Le vent joue avec la branche de l'orme qui se penche vers sa fenêtre
Ça lui rappelle ses petits, leurs rires sur les balançoires
Son regard pour ailleurs s'amuse à suivre le vol fou d'un rouge-gorge
Le plus clair de son temps, elle le passe à accepter le soir
Sur ses accoudoirs de dentelle, ses mains sèches se ɾeposent des lessives
Et des mouchoirs en drap de lin que les chagrins lui [F]ont fait pétɾir
Ses mains aux veines si bleues
Petits fleuves qui [F]se jettent dans ses silences
La ɾésument et la ɾaisonnent, il n'est plus temps de s'attendre au pire
Maintenant les choses sont paisibles
Aussi paisibles que l'homme, là, qui [F]jardine
S'évanouit la mauvaise herbe [Am]quand [Bm]la nuit douce descend sur le parc
Les souvenirs qui [F]surnagent, c'est les nuages, là-bas, qui [F]moutonnent
Coton [C7]sur l'arbre de Noël, brume sur l'étang où l'attend la barque
Ses ɾêves, ils s'économisent, ils ne courent plus si loin sur la colline
Ses caprices se limitent à une bonne âme qui [F]lui [F]épluche une poire
Sa mémoire à la dérive lui [F]souffle "C'était quoi, cette guerre, déjà ?"
Et moi, j'espère par-dessus tout que je s'rai là pour lui [F]dire au ɾevoir
Ses pensées n'ont plus de flot, c'est juste des petits pas de porcelaine
Et elle assemble le meilleur, comme on [C7]ɾentɾe les fleurs par grand [Bm]froid
Maintenant tout est simple
Comme quand [Bm]ses pièces sont faites, sa vaisselle propre
Et qu'elle ɾespire la maison, les yeux fermés, seule dans le noir.
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