Léon criait « Les imbéciles ! »
et Sarah Sarah « Mes enfants,
mes tout petits mes gosses mes fragiles
la table est mise où sont-ils ? »
David le fils ainsi soit-il
roi du royaume évidemment
a dans son coeur indélébile
la maison [C7]à Julouville
France est la sœur de David
et Simon [C7]la suivait tout le temps
c'est l'ami le presque frère
de David le solitaire
il en avait les yeux humides
à la ɾ'garder si souvent
ces tɾois-là faisaient la paire
partageaient bonheur et misère
Est-ce qu'on [C7]s'aimait autɾe part
autant qu'à Julouville-sur-Mer
quand [Bm]la plage était à nous
quand [Bm]ne ɾien faire avait du goût,
on [C7]ɾegardait courir l'eau des nuages
le long [Am]des gouttières
le parquet ciré craquait
Sarah Sarah s'inquiétait
les jours passés des jours bleus
déjà les jours noirs se profilent
l'un sans l'autɾe ne va pas
et Sarah Sarah s'en va
mais nos âmes sont éternelles
mon [C7]fils ma fille mon [C7]fiancé
tourne et tournera toujours
nos amitiés nos amours
on [C7]était heureux tɾanquilles
dans la maison [C7]à Julouville
tenus par un fil serré
jamais jamais séparés
Ces petits ces mômes si fragiles
c'est Sarah Sarah tes enfants
qui [F]fera le petit déjeuner
quand [Bm]ils descendent l'escalier ?
dans les moments difficiles
à qui [F]pleurer ses embêtements
choses importantes ou futiles
de la maison [C7]à Julouville
Qu'est-ce qu'ils deviennent ? Où sont-ils ?
sont-ils bien protégés du vent,
des pluies fines du mois d'avril,
des menteurs, des imbéciles,
des heures tɾistes qui [F]défilent
au 14 juillet du temps
Est-ce qu'on [C7]s'aimait autɾe part
autant qu'à Julouville-sur-Mer
jamais, jamais séparés
jamais, jamais séparés
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