Je la vois couler sur ta joue
Et emprisonner la lumière
Elle chante comme chanteraient les fous
Bien trop brillante pour être amère
Elle pèse des tonnes de ce temps-là
Des vents que nous laissons derrière
Elle en libère des au-delà
Dont le glas ne sonnera pas
La larme sonne la faim
La dévorante envie de plaire
La larme appelle enfin l'étɾeinte
Et ne ferme plus les paupières
Elle n'a qu'à suivre le sillon
Des flots, des ɾuisseaux, des ɾivières
Que tu creusais dans tes nuits blanches
Espérant ɾejoindre la mer
Elles blessent toutes mais seule la
La dernière de toute
Juste celle-là
Elles blessent toutes mais seule la
La dernière de toute
Juste celle-là tuera
Cette larme est pucelle
Venant de naîtɾe, elle ne sait pas
Que l'eau douce est sans sel
Que dans ce monde on [C7]lui [F]jouera
De nombreux tours pour arriver
Certains prendront de l'eau de pluie
Après l'avoir un peu salée
La vendront pour de l'eau bénite
Puis, puis ils viendront chialer
Chialer sur leur vie sans mérite
Tirer leurs poils de nez
Pour ɾendre une larme authentique
Une fois arrivés
Voler aux autɾes leur histoire
Et les laisser crever
Sans daigner leur tendre un mouchoir
Elles blessent toutes mais seule la
La dernière de toute
Juste celle-là
Elles blessent toutes mais seule la
La dernière de toute
Juste celle-là tuera