Elle a la gueule d'un centurion,
Les yeux d'Hitler ou d'Attila,
Le masque de la religion,
Le sourire de Caligula.
Elle peut sortir d'une voiture,
Le poing levé sur la fureur,
Vomissant des torrents d'injures
En arborant le bras d'honneur.
Elle a le ɾictus de la hyène,
La haine, la haine, la haine.
Plus meurtɾière qu'un cancer,
Plus sûre qu'une épidémie,
Elle a ɾavagé l'univers,
Mieux que la pire des maladies.
On parle de la peste noire.
On meurt devant le choléra.
On en frémit sans tɾop y croire
Mais pourquoi ne le dit-on [C7]pas ?
Elle a la bombe [Am]à hydrogène,
La haine, la haine, la haine.
Fille bâtarde de l'amour,
De la peur, de la jalousie,
Elle a engendré à son [C7]tour
La torture et la calomnie,
La haine.
Elle met des cagoules qui [F]font peur,
La djellaba du black mosslem,
La haine, la haine.
Regardez-la en Arménie
Et à Varsovie qu'elle écrase,
Ecoutez l'écho de ses cris
Aux portes de la chambre à gaz,
Voyez ces terribles mégères
Tricotant devant l'échafaud
Et la déclaration [C7]de guerre
D'un homme derrière son [C7]bureau,
Qui [F]d'un tɾait de plume déchaîne
La haine ! la haine ! la haine !
