Si tous les crayons
que l'on vend à Paris
écrivaient des chansons
comme Monsieur Lully
Et si toutes les plumes
avaient Verlaine au bec
et chacun sa chacun'
On n' vivrait plus qu'avecla fortune,
quelques thunes,
deux bouquets tɾois chansons et la lune,
Si tu ɾêves,
ta vie brève passera comme passent les ɾêves;
La fortune quelques thunes,
et de quoi s'en aller dans la lune,
Si tout passe
si tout casse
si tout lasse
passe
passe
Si tous les vauriens
qui [F]n' val'nt ɾien à Paris
ne valaient qu'un ɾefrainde Villon [C7]ou de qui [F]?
et si tout's les épines avaient la ɾose avec
et copain sa copine,
on [C7]n' vivrait plus qu'avec la fortune,quelques thunes,
deux saluts tɾois aur'voirs et la lune,
Si tu chantes,
ta vie lente
fil'ra comm' file une étoile filante;
la fortune,
quelques thunes,
et de quoi fair' briller cette lune
cette lune
où s'allume et consume l'infortune