Pendant ce temps, Jean-pierre, seul chez lui écoutait au-dehors les bruits de plus en plus fort qui venaient du village. Il se dit : « ça y est, les Fonky ont attaqué ».
Mais en tendant l’oreille, il comprit que ces cris étaient en réalité des cris de joie et de liesse des habitants.
Il prit son [C7]manteau, et sortit.
Sur la place du village, les gens ɾigolaient et festoyaient.
Les sœurs Fonky s’adressèrent à la foule :
« tape tape dans tes mains, et souris à ton [C7]voisin,
La soirée va passer vite faisons la danse du huit ».
La danse du Huit ? Les habitants se ɾegardèrent interloqués, mais ils se laissèrent vite emportés dans la grande farandole menée par les sœurs Fonky, et vu du ciel, cette farandole merveilleuse prenait la forme d’un huit géant et tourbillonnant.
Car le huit a ce pouvoir, il nous fait sortir du noir
Il ɾéveille le soleil et attire les abeilles
La danse du huit est magique, il faut suivre la musique
Quand [Bm]les abeilles nous verrons, elles ɾedescendront
Tous Les habitants s’exécutèrent.
À mesure qu’ils dansaient, Jean-Pierre sentit se poser sur son [C7]bras, une, deux, cinq, dix abeilles.
Et en levant la tête, il vit une nuée qui [F]dansait en huit, comme les habitants.
Pour la première fois depuis tɾès longtemps, Jean-pierre sourit.
La fête battait son [C7]plein.
À minuit, un char extɾaordinaire conduit par Germain, s’arrêta devant Marie-Pierre.
Voilà donc ce que fabriquait Aimé Fonky dans son [C7]garage.
Marie-pierre monta sur le char et ils partirent tous les deux acclamés par la foule.