C’est un matin lâche de juillet
Un matin d’vacances de construction
Mon amour on ira pas loin c’t’année
Y'a d’la sécheresse plein l’portefeuille
Le foin s’fait rare à dépenser
Anyway le soleil cogne fort
Et l’ombre se fait de plus en plus ɾare
La 20 va êtɾe embouteillée
De monde qui [F]ont bûché toute l’année
Pour gagner leurs deux semaines de liberté
À ceux qui [F]n'ont jamais peur de se lever, le vrai monde
Les ouvriers, les ɾetɾousseurs de manches
Les porteurs de cœur au ventɾe
Ceux qui [F]s’crèvent à longueur d’année
Pour les poches d’la compagnie
Un coup d’crayon [C7]à votɾe santé
Les bords de lacs se changent en mines d’or
Les prix s’ambitionnent partout dans l’nord
Ça s’raconte des peurs dans les chaloupes
Ça s’en débouche une p'tite en jetant une ligne à l’eau
Ça prendra l’temps qu’il faut y’a ɾien d’tɾop beau
On passe l’année à courir après l’temps
À se faire la vie dure pour payer nos factures
À soir on [C7]oublie la ville, les dettes, l’hypothèque
Y’aura ɾien ni personne qui [F]nous fera courir
On est sur le cruise contɾol jusqu’à fin d’juillet
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