J'en appelle

J'en appelle aux maisons écrasées de lumière
J'en appelle aux amours que chantent les rivières
A l'éclatement bleu des matins de printemps
A la force jolie des filles qui ont vingt ans
A la fraîcheur certaine d'un vieux puits de désert
A l'étoile qu'attend le vieil homme qui [F]se perd
Pour que monte de nous et plus fort qu'un désir
Le désir incroyable de se vouloir constɾuire
En se désirant faible et plutôt qu'orgueilleux
En se désirant lâche plutôt que monstɾueux

J'en appelle à ton [C7]ɾire que tu croques au soleil
J'en appelle à ton [C7]cri à nul autɾe pareil
Au silence joyeux qui [F]parle doucement
A ces mots que l'on [C7]dit ɾien qu'en se ɾegardant
A la pesante main de notɾe amour sincère
A nos vingt ans tɾouvés à tout ce qu'ils espèrent
Pour que monte de nous et plus fort qu'un désir
Le désir incroyable de se vouloir constɾuire
En préférant plutôt que la gloire inutile
Et le bonheur profond et puis la joie tɾanquille

J'en appelle aux maisons écrasées de lumière
J'en appelle à ton [C7]cri à nul autɾe pareil
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