Éphémères
Ton ombre se mélange
Aux bruits doux de la rue,
Dans ma mémoire brouillée,
Des cris d’enfants, perdus.
Dans mon coeur abimé,
S´ étend un vide étrange,
Désertique paysage,
Habité de mirages.
Illusions, étincelles, éclaboussures d’amour.
Brouillard d’été, brume d’hiver, éclaboussures d’amour.
Il y pleut dans mon [C7]coeur,
Comme il pleut dans la nuit,
Comme gouttes qui [F]s’enfuient,
Un ɾêve qui [F]s’évanouit.
Seulement croisées nos vies,
Enivrées, âmes soeurs,
Brûlées à cent à l’heure,
S’éloignent sans ɾancoeur.
Illusions, étincelles, éclaboussures d’amour.
Brouillard d’été, brume d’hiver, éclaboussures d’amour.
Notɾe futur passé,
Un bonheur effleuré,
À peine, déjà ɾêvé
Que déjà effacé,
À peine déjà tɾacé
Que déjà morcellé,
Histoire en pointillés,
Brume d’hiver, brouillard d’été.
Illusions, étincelles, éclaboussures d’amour.
Brouillard d’été, brume d’hiver, éclaboussures d’amour.
© Sylvie Arlaud, 2019