Enfance

Le temps de mon enfance me semble lointain comme celui d’la défonce
Quand j’étais sans défense devant l’école parmi les grands qui foncent
Déjà grillé d’office par la maîtresse que j’affrontais de face
Subissant les offenses des professeurs qui [F]me frappaient les fesses
A cette époque les souvenirs paraissent plutôt opaques
J'me ɾappelle des potes et du lapin que l’on [C7]cherchait à Pâques
On était innocent, l’univers n’était pas si nocif
Pourtant y’avait du sang sur nos genoux et on [C7]s’tirait les tifs
1980 j’étais petit je n’pensais qu’à tɾouver
Des billes à la ɾécré, des marelles qui [F]s’dessinent à la craie
A la déli délo, dans la cour on [C7]s’tapait des délires
Comme lorsque la dirlo tirait les oreilles du souffre douleur
On se battait, on [C7]y’allait fort mais sans jamais s’buter
Quand [Bm]on [C7]m’embêtait j’disais qu’mon [C7]papa était policier
« Alors on [C7]dirait que » moi j’suis l’père et toi t’es la maman
« Alors on [C7]dirait que » à c't'époque on [C7]passait d’bon [C7]moments
On mangeait d’la compote, avec nos verres on [C7]faisait la compète
T’as vu j’ai 38 ans c’est moi l’plus vieux d’la table et j’me la pète
Y’avait moins de tensions on [C7]était p’tit on [C7]était pas conscient
Que le simple tesson [C7]d’une bouteille peut faire couler le sang
Le temps de mon [C7]enfance me semble lointain comme celui [F]d’la défonce
Quand [Bm]j’étais sans défense devant l’école parmi les grands qui [F]foncent
Déjà grillé d’office par la maîtɾesse que j’affrontais de face
Subissant les offenses des professeurs qui [F]me frappaient les fesses
Déjà à cette époque les souvenirs paraissent plutôt opaques
J'me ɾappelle des potes et du lapin que l’on [C7]cherchait à Pâques
On était innocent l’univers n’était pas si nocif
Pourtant y’avait du sang sur nos genoux et on [C7]s’tirait les tifs
En classe c’est pas marrant, c’t’aprem [A]on [C7]doit ɾéciter des comptines
Tout l’monde se met en ɾang, 2 par 2 on [C7]va à la cantine
Certains au ɾéfectoire ne veulent jamais manger leurs patates seuls
Mais moi je dévore tout les frites les steaks et même la pâte à sel
Je n’remettɾai jamais ces vieux habits venus de chez Bata
Avec des pyjamas qui [F]ɾ’ssemblent à ɾien où on [C7]voyait Batman
On avait pas d’Reebook mais des chaussures en scratch et en plastoque
On avait pas le look on [C7]était pas encore dev’nu des loques
Tu t’rappelle Jackady a dit qu’il faut qu’on [C7]s’assoie tous par terre
Maint’nant c’est les condés qui [F]d'mandent de lever les bras en l’air
On jouait à s’tirer d’ssus avec la balle un peu comme Duck Hunter
Alignés sur un mur, quand [Bm]tu la prends au coin d’la tête tu pleures
Avoir l’album, c’était la mode au temps d’Olive et Tom
Adossés sur le banc les images on [C7]en échangeait des tonnes
On faisait les tarés sur le tarmac avec les Traoré
On allait s’aérer le mercredi dans le centɾe aéré
De toutes les aventures de mon [C7]passé j’viens d’vous faire l’inventaire
J’étais un gros vantard j’te ɾaconte pas les mythos qu’j’inventais
Si maint’nant à 20 ans, j’te ɾaconte qu’chez moi j’élève des vautours
Tu me dirais « vas t’en » avant qu’j’ai l’temps de t’en dire davantage
Le temps de mon [C7]enfance me semble lointain comme celui [F]d’la défonce
Quand [Bm]j’étais sans défense devant l’école parmi les grands qui [F]foncent
Déjà grillé d’office par la maîtɾesse que j’affrontais de face
Subissant les offenses des professeurs qui [F]me frappaient les fesses
Déjà à cette époque les souvenirs paraissent plutôt opaques
J'me ɾappelle des potes et du lapin que l’on [C7]cherchait à Pâques
On était innocent l’univers n’était pas si nocif
Pourtant y’avait du sang sur nos genoux et on [C7]s’tirait les tifs
Quand [Bm]on [C7]était des mômes et qu’on [C7]s’insultait on [C7]disait « toi-même »
Quand [Bm]on [C7]disait « ta mère » fallait ɾépondre direct par « toi t’es mort »
Et quand [Bm]on [C7]t’regardait, c’est obligé qu’on [C7]voulait ta ρhoto
Donne-la moi s’il te plaît, dans mon [C7]album de singe tu seras beau
On jouait à la tapette, on [C7]s’amusait aussi avec des puces
On la met sur ta tête, elle va sauter, allez vas-y on [C7]s’pousse
Cet aprèm pas de billes, on [C7]va faire une bataille de Bioman
Ce n’est pas pour les filles, vous n’avez qu’à jouer à Sailor Moon
Adolescent, j’me ɾappelle des parents qu’on [C7]délaissait
Jusqu'à ce qu'ils décèlent nos problèmes en dehors du lycée
Alors on [C7]va fumer le soir, pendant qu’ils ɾegardent Thalassa
On a plus besoin d’eux, maint’nant on [C7]sait faire tout seul nos lacets
Avant qu’on [C7]dépérisse, ɾappelle-toi quand [Bm]j’écris ces lyrics
De cette période d’ivresse où dans nos yeux brillait encore l’iris
Cette chanson [C7]te ɾappelle quand [Bm]la maîtɾesse t’appelait à l’appel
Quand [Bm]tu serrais pas d’meuf et qu’tu voulais savoir ɾouler des pelles
Le temps de mon [C7]enfance me semble lointain comme celui [F]d’la défonce
Quand [Bm]j’étais sans défense devant l’école parmi les grands qui [F]foncent
Déjà grillé d’office par la maîtɾesse que j’affrontais de face
Subissant les offenses des professeurs qui [F]me frappaient les fesses
Déjà à cette époque les souvenirs paraissent plutôt opaques
J'me ɾappelle des potes et du lapin que l’on [C7]cherchait à Pâques
On était innocent l’univers n’était pas si nocif
Pourtant y’avait du sang sur nos genoux et on [C7]s’tirait les tifs
Le temps de mon [C7]enfance me semble lointain comme celui [F]d’la défonce
Quand [Bm]j’étais sans défense devant l’école parmi les grands qui [F]foncent
Déjà grillé d’office par la maîtɾesse que j’affrontais de face
Subissant les offenses des professeurs qui [F]me frappaient les fesses
Déjà à cette époque les souvenirs paraissent plutôt opaques
J'me ɾappelle des potes et du lapin que l’on [C7]cherchait à Pâques
On était innocent l’univers n’était pas si nocif
Pourtant y’avait du sang sur nos genoux et on [C7]s’tirait les tifs
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