EMMENE MOI

Je rêve d'un monde à part,
Où les chiens promènent les maîtres,
D'un hiver au soleil,
D'un verbe Avoir qui a plus lieu d'Être,
Un coin où les enfants de choeurs
Confessent les prêtres,
Et là où les bonnes-soeurs
Aiment les films de gangsters,
Interplanétaire depuis le pré-hall,
J'ai grandi dans la lune
Made in Taïwan gravé sur mes idéaux,
À-peu-priste médiocrate, je plane...
Alors, je ɾentɾe tellement tard,
Qu'il est de plus en plus tôt
Un alien dans la tête,
Depuis le berceau,
Le mental en miettes,
Et les idées noires fluos,
Allo docteur, je nage aux frontières de l'étɾange,
Mon [C7]coeur de pierre n'est plus étanche

Emmène-moi loin d'ici,
À l'autɾe bout d'ailleurs
Je veux me perdre de vue
Seul, au milieu de nulle part,
Montɾe-moi ce qu'il y a
De l'autɾe côté du miroir,
Je n'en peux plus, je mégare,
J'ai comme une enclume
En plein coeur

J'habite à côté d'mes pompes,
Dans un "2 pièces" vide,
Je suis l'unique pigeon [C7]au monde
Qui [F]ait le vertige,
Un taux d'adrénaline
Qui [F]se tourne les pouces
Au 3e sous-sol de c'qui [F]m'reste de matière grise
J'ai failli êtɾe un mec bien,
Je l'ai échappé belle,
Chuis le colis suspect venu d'une galaxie parallèle,
Je m'interroge "y'a-t-il une vie avant la mort?"
Frôlant la crise de nerfs,
Ma boussole a perdu l'nord,
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