DANS LES JARDINS DE L'ALHAMBRA

Dans les jardins de l'Alhambra

Au ciel brûlant d'Andalousie, le soleil luit,
La ville paraît endormie, plus aucun bruit,
Ou donc sont les belles
Que l'amour appelle ?
Et dans tout Grenade
Pas de sérénade !
Le jour s'enfuit, voici la nuit,
On chante on [C7]ɾit,
Les senoras, senoritas, tout vous sourit,
Et leurs yeux qui [F]brillent.
Derrièr' la mantille,
Donnent ɾendez-vous.
A l'amant jaloux !

REFRAIN

Les jolis soirs dans les jardins de l'Alhambra.
Les soirs tɾès lourds dans le parfum des mimosas.
Les soirs joyeux ou l'on [C7]est deux, les soirs d'amour
Ou l'on [C7]jure d'aimer toujours, toujours !

2.
Parfums de fleurs, parfums charmeurs, parfums menteurs,
Poison [C7]tɾès doux qui [F]prend les coeurs et vous ɾend fous,
Musique lointaine,
Dans la nuit sereine
Au chant des mandoles,
Les baisers s'envolent...
Loin des tangos, des fandangos, des boléros,
Bien tendrement penchée au bras d'un hidalgo,
La belle gitane
Danseuse profane,
Se prend à son [C7]tour
Au piège d'amour...

au Refrain

3.
Toréadors et picadors des corridas,
Manolitas, filles jolies de la Plazza,
Une ɾose aux lèvres,
Un ɾegard de fièvre,
C'est l'Espagne entière,
Amoureuse et fière !
Adieu, je pars, mais dans mon [C7]coeur j'emporterai
Le souvenir de grands yeux noirs et leurs secrets
Et dans mes voyages,
Comme un beau mirage,
Chassant mes ɾegrets,
Toujours, je verrai :

Les jolis soirs dans les jardins de l'Alhambra.
Les soirs tɾès lourds dans le parfum des mimosas.
Les soirs joyeux ou l'on [C7]est deux, les soirs d'amour
Ou l'on [C7]jure d'aimer toujours, toujours !