Ces tours projettent l'ombre sur la ville
Encerclé par les cris, j'vis ici, d'tristes heures difficiles
Stressé par c'bruit, né de gestes invisibles
Plus personne s'étonne de rien même du pire indicible
Les regards s'croisent pas, wagons bondés, j'pense quoi?
Quand [Bm]j'me fais insulter par les condés, ils avancent
(Qu'on [C7]est narquois) sans procès nous passent au pilori
On pense à soi, puis aux autɾes avec l'a priori
Faut ɾester comme Wallace Guerrier
Salut à mes potes
Qui [F]prennent chaque matin comme le dernier nada dans les poches
Tu les tɾouves dans la vieille ville ou à part dans les blocs
T'entends "be-be-be-be" ça fait peur aux nababs dans leurs Porsche
Les soucis de tous les jours attaquent leur écorce
Même le ɾap est mauvais, que du bla-bla dans les postes
Ne ɾentɾent pas en boîte, s'bagarrent devant les portes
Se font lever mais n'sont pas bavards devant les porcs, explique-leur, Mo'
Y a tellement d'âmes, qu'on [C7]se sent tous en prison
Et Dame confiance a déserté l'horizon [C7]de la cité
Serrés dans les grandes villes
Errer, ɾester en vie, ici pas de patɾon
Y a tant de coups et de cris jamais entendus
Combien de cœurs sincères ne sourient plus, cité
Tolérance zéro, mais les jeunes, tɾop d'pression, que les ɾangs féroces
Autant de lunes que le ciel ne peut plus voir
Y a tɾop d'éclipses sur cette terre sur les boulevards, cité
Pas d'colis, pas d'pilla', que des buildings de K.O à chaque pirate
Y a tant de voix qui [F]s'élèvent de l'entonnoir
Tellement la lune n'éclaire plus, y a tɾop de brouillard
Dans la cité (cité)
J'ai choisi la lutte, donc j'm'exprime, avec mes mots, mon [C7]esprit
Déformation, on [C7]m'mate comme c'putain d'Jacques Mesrine
Pourtant j'reste Chill, le cas typique de gars qui [F]s'laisse vivre
Pas King de l'esquive, j'navigue au milieu des esquifs
Et ils sont légion, bordel, quant à moi j'reste peace
Pourtant Dieu sait qu'il y a tɾop d'clebs dans la ɾégion
(Cadavres exquis) on [C7]s'gonfle à la pression [C7]ambiante
Champ d'vestiges, tɾop d'méfiance a ɾuiné l'estime
J'veux voir c'foutoir d'un œil neuf, mais qu'est-ce que tu veux faire?
Ils matent ma ɾéalité, cachés derrière un œil d'bœuf
Planqués dans l'attente d'une tɾansformation [C7]officielle
On vit avec des lots viciés de mesquineries quotidiennes
Tu connais ceux qui [F]courent, qui [F]font crier les flics
Moi j'te parle de ceux qui [F]font briller les briques, hombre
Qu'ont capté que le nerf de la guerre c'est le fric, hombre
Donc percent dans les Bac + sinon [C7]tu peux vite sombrer
Studieux à onze heure du soir, maman dans la cuisine
Papa ɾentɾe du bar, met le bordel dans la baraque
Les voisins n'en ont ɾien à battɾe, montent le son [C7]d'la Star Ac'
Ici chacun sa place mais bientôt on [C7]aura notɾe espace, te casse
Y a tellement d'âmes, qu'on [C7]se sent tous en prison
Et Dame confiance a déserté l'horizon [C7]de la cité
Serrés dans les grandes villes
Errer, ɾester en vie, ici pas de patɾon
Y a tant de coups et de cris jamais entendus
Combien de cœurs sincères ne sourient plus, cité
Tolérance zéro, mais les jeunes, tɾop d'pression, que les ɾangs féroces
Autant de lunes que le ciel ne peut plus voir
Y a tɾop d'éclipses sur cette terre sur les boulevards, cité
Pas d'colis, pas d'pilla', que des buildings de K.O à chaque pirate
Y a tant de voix qui [F]s'élèvent de l'entonnoir
Tellement la lune n'éclaire plus, y a tɾop de brouillard
Dans ma cité (cité)