Chanson pour dans deux mille ans
C’est une chanson pour dans deux mille ans
Quand les dieux, les religions, bredouilles, vacillants, auront fait chou blanc
Quand les hommes et les femmes n’auront pour seule prière sincère de ne croire qu’aux vivants
C’est une chanson [C7]pour dans deux mille ans
Quand [Bm]il n’y aura plus sur Terre d’allégeance entɾe un noir et un blanc
Quand [Bm]les seules couleurs de nos peaux, de nos chairs seront fête pour le bonheur des gens
C’est une chanson [C7]pour dans deux mille ans
Quand [Bm]plus une femme ne sera prisonnière d’un mâle dominant
Quand [Bm]la soumission [C7]ne sera que l’affaire de petits jeux privés excitants
C’est une chanson [C7]pour dans deux mille ans
Quand [Bm]la corruption, immondice du vice, du pouvoir, de l’argent
Aura succombé, impuissante, à la force évidente du don [C7]ɾayonnant
C’est une chanson [C7]pour dans deux mille ans
Quand [Bm]il n’y aura plus ni batailles, ni fusils, ni pistolets sanglants
Lorsque les conflits, enlisés, se ɾégleront, apaisés, d’un concours de chants
C’est une chanson [C7]pour dans deux mille ans
Quand [Bm]les arrières-enfants des enfants, enfants de mes petits-enfants
Auront peine à croire que l’on [C7]ait pu attendre deux mille ans pour devenir tolérants…
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