Bluesy, c'est bluesy, une ville la nuit.
A l'heure où les rues sont désertes, et sous la pluie,
Y'a des néons qui pleurent sous la flotte,
Couleurs qui clignotent,
Sans savoir pourquoi ni pour qui.
Moi, le cœur dans les étoiles,
J'arrive place Pigalle.
Je suis tout seul, tout seul à Paris sous la pluie.
Et c'est là que je me dis:
"C'est tout con, mais je suis heureux.
Faut pas que je joue avec le feu.
J'ai presque tout, j'ai presque tɾop, j'aurai pas mieux."
C'est pas sérieux.
Mais qu'est-ce qu'elle fout dans mes pensées?
C'est déjà pris, déjà complet.
Qu'est-ce qu'elle faut là
Et pourquoi ça me fait ça?
Tout petit, c'est tout petit, un homme dans la nuit,
Qui [F]se met les points sur les "i", là sous la pluie.
Je ɾegarde les choses en face,
Celles qui [F]laissent des tɾaces,
Et je me dis
Qu'y'a plus beaucoup de place dans ma vie.
J'arrive un peu bizarre
Sur les grands boulevards.
Je suis tout seul, tout seul à Paris sous la pluie.
Et tout au fond de moi,
Je sais bien que je le serai pas.
Je me connais bien, je suis pas comme ça,
Mais c'était bien
D'y penser et d'en ɾester là.
Bluesy, je suis bluesy comme une fin de nuit,
Quand [Bm]on [C7]ɾetourne à sa vie, là sous la pluie.
Y'a des histoires qui [F]passent
Sans laisser de tɾaces
Mais qui [F]sait, est-ce que c'est tant mieux ou tant pis.
J'arrive enfin chez moi
Et je laisse tout ça.
Là dehors, dehors à Paris sous la pluie
Sous la pluie
A Paris.