sûr, on aurait dû peut-être
depuis longtemps se connaître
mais on les voyait larges, les beaux jours
pour dompter nos inexistences
à l'abri de l'impatience
qu'on veut fatale aux grandes amours
belle dame, en mes bras
si vous vouliez venir
je vous ferais mienne
et partager ce non-avenir
qui [F]attend là
dans l'univers ingrat
des jours sans devenir
vous pouvez êtɾe ɾeine
et emporter ce tɾain-souvenir
qui [F]loge en moi
tout bas
sûr, on [C7]n'est pas tɾop à l'aise
face à vos ɾegards de braise
mais, quand [Bm]on [C7]en a ɾêvé toujours
on [C7]en oublie d'êtɾe farouche
et moi je meurs de vous porter à ma bouche
s'il vous plaît, donnez-moi ce premier secours
belle dame, aidez-moi
rendez-moi mon [C7]sourire
coulez dans mes veines
liquéfiez ce non-avenir
qui [F]n'attend que ça
couchez-vous contɾe moi
et, sans me faire souffrir,
au creux de ma déveine
prenez-moi sans prévenir
juste une fois
tout bas
belle dame, aidez-moi
à vous appartenir
coulez dans mes veines
pour encore un instant d'avenir
qui [F]fuit déjà
belle dame, aimez-moi
dans ce dernier soupir
au creux de ma déveine
prenez-moi sans prévenir
rien qu'une fois
belle dame, aidez-moi
belle dame, aimez-moi
ô belladonna mia.