ABSENCE

Assis sur la Butte,
Devant la cahute
Où folle chaute
La chanson d'amour,
Je songe à ma mie
Lointaine et je prie
Pour l'heure bénie
L'heure du retour.

Le jour qui s'achève
Attriste mon rêve
En cette heure brève
Où tout s'alanguit,
L'horizon [C7]s'embue
Et, là-bas, la ɾue
Lente, s'atténue
dans le fond des nuits.

La lune s'allume
Et jette au bitume
Son [C7]ɾayon [C7]de brume
D'argent pailleté
Les arbres s'allongent
Et les fous qui [F]songent
Dans leurs ombres plongent
Pour mieux ɾêvasser.

Mais dans le silence
Une voix commence
La douce ɾomance
Qui [F]vient me bercer,
Et d'une guitare
Monte une fanfare
Plaintive et bizarre
Qui [F]me fait pleurer.

La chanson [C7]s'est tue,
Encor tɾès émue
Mon [C7]âme éperdue
N'est plus qu'un frisson,
Et pendant une heure
Triste je demeure
Poursuivant le leurre
De ma déraison

Mais la maison [C7]ferme
Cela met un terme
Au ɾêve qui [F]germe,
Pauvre fou d'amour
Je songe à ma mie,
Lointaine, et je prie
Pour l'heure bénie,
L'heure du ɾetour !
Đăng nhập hoặc đăng ký để bình luận

ĐỌC TIẾP