A peine arrivée, avec tes idées, avec ta façon de dire non.
Tu débarques dans ma vie comme un boulet de canon.
Mais tu es tellement jolie, tu prends tellement de proportions.
Qu'c'est la révolution 1789.
Tu prends les habitudes, tu les flanques au panier.
Tu prends mon [C7]vieux fauteuil, mon [C7]portefeuille.
Tu les jettes par la fenêtɾe et tu ne veux ɾien ɾeconnaîtɾe.
De tout ce qui [F]était là bien avant toi:
Mon [C7]vieux pyjama, mon [C7]lit, ma pipe et mon [C7]tabac.
Tu ne veux plus voir tout ça.
Et tu décroches les ɾideaux, et tu les jettes à l'eau.
Avec du ɾideau vieux on [C7]fait du neuf.
C'est 1789.
Et tu me barricades, et j'en prends pour mon [C7]grade.
On s'croirait à l'époque des sans culottes.
Ils avaient pris la Bastille pour libérer leurs enfants.
Toi tu t'en prends à la vie.
Mais c'est pour m'enfermer dedans à perpétuité.
Oui, c'est pour m'enfermer dedans.
Mais la liberté, crois-moi, e n'était pas du bluff en 1789.
